L'Equateur

En bref,

- Population : 15 200 000 habitants.
- Superficie : 283 560 km².
- Densité : 53,6 hab/km².
- Capitale : Quito (2,3 millions d’habitants). Guayaquil reste la plus grande ville avec près de 2,6 millions d'habitants.
- Langues : espagnol (langue officielle) : 93 %, quechua : 6 %, shuar et autres : 1%. Mais beaucoup d’indiens sont bilingues espagnol-quechua.
- Composition ethnique : métis : 60 % ; Indigènes (Amérindiens) : 30 % ; Blancs : 7 % ; Noirs : 3 %.
- Monnaie : le dollar américain (qui a remplacé le sucre en septembre 2000).
- Régime : république, régime présidentiel.
- Religion : catholique (95 %) ; protestante (6 %).
- Chef de l'État : Rafael Correa (Allianza Pais, gauche ; depuis novembre 2006, réélu au 1er tour en 2009).
- PIB/hab. : 4 352 US$ (en 2011).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la vieille ville de Quito ; le centre historique de Cuenca ; le parc national Sangay ; les îles Galápagos.

Économie

Comme chez ses voisins, le développement économique en Équateur s'est profilé à travers une succession de « booms » de différents produits : le cacao d'abord (début XXe siècle), le panama (années 1920-1940), puis la banane (années 1940-1950), le pétrole (années 1970) et enfin la crevette (années 1990).
Ces trois derniers secteurs continuent de jouer un rôle majeur aujourd’hui : l’Équateur est en effet le premier producteur mondial de bananes, et le pétrole représente environ les 2/5e des revenus de l’État et 50 % des exportations. Ajoutons à cela l’essor de la vente de fleurs et de poisson en boîte, et les secteurs traditionnels de l’agriculture (café), du bois et des textiles.
La production industrielle, concentrée essentiellement à Guayaquil (bois, chimie) et Quito (textile et métallurgie), reste embryonnaire.
Une grave crise économique a secoué l’Équateur en 1999, débouchant sur une dévaluation de 200 % du sucre et la faillite d’une grande partie du système bancaire. Les importations ont chuté de moitié, et près d’un demi-million d’Équatoriens sont partis pour l’étranger... La rente que le pays reçoit de ses émigrés représente encore aujourd’hui 6 % du PIB !
Effective en mars 2001, la dollarisation a redonné au pays une certaine stabilité, mais a fait chuter sa compétitivité, renchéri le coût de la vie et nettement appauvri la classe moyenne. Reste que, en termes économiques, les années suivantes ont été marquées par un fort essor du PIB, culminant en 2008 avec un taux de croissance de 7,2 %.
La crise économique mondiale de 2008-2009, associée à la chute des cours du brut, a naturellement impacté le pays, mais il est déjà sorti de l’ornière - avec une croissance estimée à 7,8 % en 2011.

L’ère Correa

Depuis l’élection de Rafael Correa en 2006, l’économie équatorienne connaît de nombreux bouleversements.
Pour que la population puisse accéder plus facilement aux soins, son gouvernement a lancé la fabrication d’environ 2 000 médicaments sans reverser de droits aux labos pharmaceutiques détenteurs des brevets.
La nouvelle Constitution adoptée en 2008 instaure le principe d’une « politique économique souveraine qui ne tolère plus les abus d’aucune multinationale ». La nouvelle constitution promeut en outre un système économique « social et solidaire », alternative à l’économie de marché. La propriété privée est ainsi relativisée par la reconnaissance d’autres types de propriétés : communautaire, associative, étatique...
Le gouvernement de la « Revolución Ciudadana » (« révolution citoyenne ») multiplie par ailleurs les investissements dans les écoles, la santé, les retraites et les infrastructures de transports. Pour consolider son approvisionnement énergétique, la construction de deux centrales hydroélectriques est en projet.
L’Équateur est enfin le premier pays à avoir ratifié le nouveau mécanisme relatif aux droits sociaux et économiques mis en place par l’ONU.
En revanche, malgré les efforts de l’État, le travail des enfants est encore très répandu en Équateur.

L’agriculture et la pêche

L’agriculture fournit à peine 76,5 % du produit intérieur brut., pour 27,6 % de la population équatorienne employée dans ce secteur. La rentabilité est faible.

Le pétrole

En 25 ans, le pétrole est devenu le principal produit d’exportation du pays (au moins 50 %), qui tire de ses sous-sols quelque 500 000 barils par jour (les deux tiers sont exportés). Les revenus tirés de cette manne représentent plus d’un quart des recettes de l’État. Ils ont permis l’apparition d’une classe moyenne et la création d’infrastructures modernes.
Revers de la médaille : le pays s’est endetté pour développer ses infrastructures.

Le tourisme

Le tourisme est la quatrième activité génératrice de devises pour l’économie équatorienne et rapporte chaque année plus de 350 millions d’euros. En 2010, le nombre de visiteurs a pour la première fois failli atteindre le million.
Parallèlement au tourisme en groupe ou même en individuel, l’Équateur est aux avant-postes d’un nouveau type de découverte, dit « tourisme communautaire ». Nourris et logés dans une communauté indienne contre une modeste participation financière, des volontaires étrangers participent aux activités de la communauté, notamment agricoles.

Source: www.routard.com

Commentaires

22.02 | 17:15

Merci Lélia !!

22.02 | 13:12

bonjour madame je suis dans la classe des 6 ème 2 du collège jaques marquette.
j'espère que vous allez bien votre blog est trooooooooooooooop bien

15.02 | 21:58

Merci Nicolas ! Et bonnes vacances!

15.02 | 19:57

Bonjour madame, j'espère que vous allez bien... Je suis Nicolas de 6eme2 du collège Marquette. Je trouve votre blog vraiment sympa, avec des monuments fantastiques