La Vallée Sacrée, épisode II

 

 

Mercredi 13,

 

 

Après une heure et demi de transport le long de la vallée sacrée, de champs de maïs et de pommes de terre en villages pauvres, on arrive dans la jolie bourgade d´Ollantaytambo.

Ollantaytambo

 

 

La citadelle, les étroites rues pavées et les murs des maisons datent de l’époque inca.

 

Au pied des fortifications, les conquistadors ont ici perdus une bataille majeure contre Manco Inca.

 

Constamment habité depuis plus de 700 ans, le village est parfaitement conservé et restauré.

 

Des restos, des cafés, des boutiques de souvenir et tout de même un marché alimentaire vraiment local.

Tout pour le touriste de passage ! De passage, oui. Ollantay est une étape sur la route du Machu Picchu. C’est là qu’on prend le train pour Aguas Callientes, au pied de la cité longtemps oubliée.

 

Jeudi, 15h,

Train panoramique à destination d’Aguas Callientes. Uniquement des touristes étrangers. Les Péruviens ont leur propre train et nous n’avons pas le choix.

Entre les ruines d’Ollantay et le torrent, la voie ferrée se faufile. La vallée est encaissée. Il faut lever les yeux pour voir le ciel, bien bleu, entre les hautes montagnes à l’herbe rase. Les terrasses de culture se succèdent le long du rio puis la végétation se densifie pour devenir tropicale.

Une heure et demi et quelques villages plus tard, on débarque sous la chaleur d’Aguas Callientes. Une foule nombreuse se bouscule sur le parvis de la gare occupé par un vaste marché d’artisanat. On finit par sortir du labyrinthe dans une ville franchement moche. Reste quand même à trouver un hôtel.

On suit le mouvement vers les sources d’eau chaude, sur les hauteurs. Des boutiques de souvenirs, des restos et des hôtels au tarif pas toujours très démocratique. L’industrie touristique de masse bat son plein. On s’installe au bout de la rue, à l’hôtel El Mystico. Les billets d’entrée au Machu achetés pour le lendemain, on s’attable chez Maggy… Oui Maggy. On ne la verra pas. L’accueil est assuré par deux Péruviens en poncho. Ils prennent bientôt leurs instruments pour nous jouer quelques sérénades à la flûte de pan. C’est clair, on est dedans !

Le Machu Picchu

Vendredi,

La nuit fut courte. Réveil à 5h. On ne veut pas manquer l’ouverture du site. On monte à pied ou en bus ? On ne regrettera pas d’avoir fait les feignants.

6h30 : le soleil vient de se lever…. Et nous sommes seulement quelques dizaines quand le Machu Picchu ouvre ses portes. GENIAL !!!

On pénètre, émus, dans les vestiges de la citadelle.

Centre religieux visiblement important, la cité a probablement été bâtie vers la fin de la période inca. Jamais découverte par les Espagnols, c’est un Américain du nom de Bingham qui la trouve, guidé par des Indiens de la région. Elle est alors totalement abandonnée mais presque intacte, enfouie sous la végétation tropicale. Depuis, les recherches n’ont pas cessé pour comprendre l’histoire de cette cité perdue mais seulement des hypothèses plus ou moins vraisemblables ont été formulées.

Entourés par ce grand mystère, on grimpe les étages des terrasses pour profiter de la vue majestueuse sur la cité.

Le Machu Picchu, une des sept nouvelles merveilles du monde.

Quelques centaines de mètres plus bas, le torrent dessine un méandre autour de l’éperon rocheux sur laquelle elle a été construite. On grimpe, on grimpe. Hacen veut encore grimper, au sommet du cerro, pour profiter d’une vue à 360°. « - Tout à fait ! On t’attend là, on ne bouge pas. »

On ne se lasserait pas de contempler ce fabuleux paysage si l’on ne voyait pas le site se remplir et se remplir de nouveaux visiteurs. Il est 10h, le soleil tape vraiment fort et c’est de la folie. On se hisse difficilement entre les groupes et leur guide. On tend l’oreille pour saisir, à droite à gauche, quelques explications en français. Le Lonely Planet complète. D’un côté, le temple du Soleil ou celui des Trois Fenêtres autour de la place sacrée et de l’Intihuatana. De l’autre, le quartier industriel et résidentiel. La prison même. Il ne manque que les toitures de chaume pour imaginer la ville telle qu’elle pouvait être au XVe s.

Des images plein les yeux, on se résigne à quitter les lieux. « - A pied ou en bus ? - Allez, à pied ! » Huit kilomètres de descente à travers la forêt tropicale. Chemin de sable, hautes marches. La fin s’effectue le long de la voie ferrée. On arrive en sueur à Aguas Callientes. Il nous reste une heure et demi avant de reprendre le train, pour Cuzco. On les passe sans trop se forcer à la terrasse d’un ptit resto.

Retour à Cuzco

 

Aux ptits soins de la compagnie Péru Rail. Repas, collation et défilé de mode "pure laine d’alpaga". Après 3h30, on arrive enfin à Cuzco.

 

Une bonne nuit de repos et il nous restera la journée de demain pour de nouveau profiter de la ville : le musée Inca, le marché San Pedro.

 

Maïs bouilli et fromage frais pour le dîner : un régal !

Le marché San Pedro

Commentaires

22.02 | 17:15

Merci Lélia !!

22.02 | 13:12

bonjour madame je suis dans la classe des 6 ème 2 du collège jaques marquette.
j'espère que vous allez bien votre blog est trooooooooooooooop bien

15.02 | 21:58

Merci Nicolas ! Et bonnes vacances!

15.02 | 19:57

Bonjour madame, j'espère que vous allez bien... Je suis Nicolas de 6eme2 du collège Marquette. Je trouve votre blog vraiment sympa, avec des monuments fantastiques