Sur la route de l'Equateur

Pourquoi si vite ?

Une nouvelle visite est bientôt programmée. Odile et Pascal (the Manue’s parents) nous rejoignent au Pérou le 8 novembre. On suit toujours notre nouveau credo, plus ecolo, de routard fauché : le vélo ? Une autre fois, ...d’abord on ne pédale pas assez vite. Non, le bus encore une fois!

Popayan

A huit heures de Salento sur la route de l’Equateur. Longue route vers les Andes, vastes espaces ….plats. Des champs, vastes parcelles de culture. L’agriculture constitue encore une part importante du PIB de la Colombie. Du maïs, de la canne à sucre, des pommes de terre. De la coca ? Non, pas là non.

La lutte de l’Etat colombien contre la culture de feuilles de coca, matière première de la cocaïne a porté ses fruits. En 10 ans, elle a reculé de deux tiers … et privé de nombreux cocaleros, souvent des fermiers pauvres, d’une ressource très rentable. Nombre d’entre eux ont été expulsés de leurs terres par la violence et se sont retrouvés sans travail.

Et le narcotrafic ? On arrive à Cali, le fief du cartel rival de celui d’Escobar, démantelé au milieu des années 1990. Pour autant, le trafic de drogue n’a pas disparu en Colombie et il continue à financer des organisations criminelles et divers groupes de guerilleros, comme les FARC, toujours bien implantés dans les régions plus reculées du pays. Et puis, en dehors de la production nationale, Escobar lui-même se fournissait beaucoup au Pérou, en Equateur ou en Bolivie.

 

Popayan, la « blanche » nous apparaît enfin. On passe les banlieues de cette ville de 260 000 habitants pour se rendre directement dans le centre ancien. Encore une ravissante ville coloniale aux bâtiments d’un blanc éblouissant. Le taxi nous dépose Parque Caldas, le square central.

 

Adossé à la cathédrale, le Park Life Hotel… notre hôtel. Un endroit super.

Affalés sur les banquettes du patio, on peut admirer la coupole de l’édifice à travers la verrière.

 

 

 

On est là pour le week end et ce week end ici, c’est déjà Halloween. Dans les rues, les cops traquent les zombies qui chassent les vivants ! Hacen a opté pour le déguisement de mulet …. conséquence directe de sa nouvelle coupe de cheveux made in local !

8 heures plus loin. Notre dernière journée de bus avant un moment … enfin, tout est relatif. Gros bus ultra clean de la compagnie Fronteras, wifi à bord, tout pour notre confort … enfin presque. Le chauffeur doit être un habitué. Les virages et les gorges profondes ne lui font pas peur … nous si ! Cloués dans nos sièges, on a l’impression de faire un tour de break dance, la vue en plus. Impressionnante !! Après des montagnes arides peuplées de cactus, on découvre des pentes plus douces aux champs bien verts et entourés de "bocage". Les fermes sont sur les crêtes ou au bord du précipice. Des cascades alimentent le torrent qui coule au fond du canyon.

Et puis c’est Ipiales.

Ville frontière sans intérêt si ce n’est la iglesia santa maria de las lajas à une quinzaine de minutes de taxi.

Après une nuit à l’hôtel Metropol, juste en face de la gare routière (top !), on va y faire un petit pèlerinage.

Edifiée dans une gorge, pour y commémorer une apparition de la Vierge en 1756, l’église néo-gothique perchée sur un pont nous fait l’effet d’un décor elfique.

Une petite balade et quelques photos plus tard, le taxi nous ramène à la gare routière pour pendre un collectivo jusqu’au poste frontière. « Adios Colombia», tant pis pour le séjour all inclusive dans la jungle des FARCs !

Romain 09.12.2013 20:56

C clair!!! J'aime bcp la dernière photo !! on pense bien à vous !

Maud 21.11.2013 13:50

on aurait bien vu Hacen sans la casquette

Commentaires

22.02 | 17:15

Merci Lélia !!

22.02 | 13:12

bonjour madame je suis dans la classe des 6 ème 2 du collège jaques marquette.
j'espère que vous allez bien votre blog est trooooooooooooooop bien

15.02 | 21:58

Merci Nicolas ! Et bonnes vacances!

15.02 | 19:57

Bonjour madame, j'espère que vous allez bien... Je suis Nicolas de 6eme2 du collège Marquette. Je trouve votre blog vraiment sympa, avec des monuments fantastiques